Stan Thuret arrête la course au large pour ”raison écologique”.
Je cite : « L’urgence climatique et l’effondrement de la biodiversité sont incompatibles avec la compétition. Aujourd’hui, je n’ai plus envie de compétition sans limite à la performance. Car c’est un non-sens total et le prix à payer est bien trop lourd.” Fin de citation.
Cà c’est une nouvelle que j’aime beaucoup. C’est un peu mon coup de coeur et mon coup de gueule de la semaine. Pourquoi? Parce que le retrait de Stan résonne.
Il y a un an quasi jour pour jour, un autre skipper décidait de se retirer de la course au large et plus particulièrement du Vendee Globe pour des raisons identiques.
Souvenez vous, à peine l’édition 2020 était terminée, qu’on a lancé la construction de 15 bateaux neufs pour le Vendée Globe 2024!! Et oui, le règlement de l’épreuve favorise le neuf en lui donnant un passe droit au niveau des sélections et élimine les bateaux plus anciens. Une aberration écologique.
Pour quoi faire? Pour aller plus vite et gagner au détriment de tout le reste.
Mais saviez vous que la construction d’un bateau neuf pour le Vendée Globe coute 550 tonnes de co2? Et que ces 550 tonnes de co2 ne représentent que 10 à 15% de la ”facture écologique” d’un projet sur quatre ans?
Quand on compare au 2T de CO2 que chacun d’entre nous devra ”consommer” annuellement pour rester sous les 2 degrés de réchauffement climatique, la ficelle ne semble t’elle pas un peu grosse?
Alors bravo à toi Stan, ton retrait sera sûrement suivi par beaucoup d’autres…. La course au large doit évoluer… et vite !!