Ce matin en faisant mon inspection quotidienne, je m’aperçois que quelque chose ne va pas en tête de mat. Un des capteurs électroniques qui sert à mesurer le vent fait une drôle de tête et se balade. Le risque est qu’il cogne dans l’autre et l’endommage. Ces capteurs sont essentiels pour le bon fonctionnement du pilote automatique.
Il faut donc monter ! Cette fois c’est au sommet que cela se passe. La mer n’est pas trop forte m’enfin vu le bras de levier ça va être sport. Après avoir prévenu la direction de course de ma tentative d’ascension, je me mets en route. Arrivé au troisième étage de barre de flèche. c’est à dire environ 20 mètres ou un immeuble de sept étages, je me prends deux gadins coup sur coup. Je m’attache solidement au mât et réfléchi à la suite.
En effet la dernière partie est la plus scabreuse car il n’y a rien pour s’accrocher. En regardant de plus près je vois que la partie endommagée pendouille et il faudra absolument venir l’enlever au plus vite. Mais ça ne sera pas pour cette fois. Devant les coups de boutoirs que je me prends, je renonce à aller plus haut.
J’avais quand même emporter un bout de ficelle pour éventuellement passer un messager au troisième étage pour remplacer le système de lazy jack. Au moins c’est fait et bien fait. Pour l’aérien, il faudra y revenir une autre fois.
© Sébastien Destremau/merci